La photocopieuse ressemblerait sans aucun doute à un objet magique pour un chevalier du Moyen-Age… Imaginez un peu ! Une machine capable de fabriquer des milliers de copies d’une feuille !
Vous êtes-vous jamais demandé(e) par quel miracle elle fonctionnait ? Si non, cet oubli ne va pas tarder à être comblé…!
Sans rentrer dans les détails, le principe est que le tambour (un cylindre en métal ) de la photocopieuse est recouvert d’un matériau normalement résistant (qui ne laisse pas passer l’électricité), qui devient conducteur (qui laisse passer l’électricité) quand il est exposé à de la lumière. Toute l’astuce est là
Le tambour est d’abord chargé positivement, puis on éclaire la feuille et on projette son image sur le tambour (via un système de miroirs et d’objectifs). Les zones claires sur le tambour vont devenir conductrices (car elles sont éclairées), les charges électriques vont s’y équilibrer et ces zones seront électriquement neutres. Les zones sombres (le texte) vont rester chargées positivement.
Par la suite, on applique une poudre noire de carbone, chargée négativement. Logiquement, celle-ci va aller se « coller » aux zones qui sont encore chargées positivement. A ce stade, on applique une feuille contre le tambour. On inverse sa polarité pour que le carbone vienne y adhérer, et on chauffe le tout pour que la poudre se fixe définitivement.
N’est-ce pas un merveilleux tour de passe-passe ? Maintenant, vous savez ce qui se passe dans le ventre d’une photocopieuse…!